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Still Life

13 mars 2008

Glandouille attitude

Pourquoi ne pas travailler moins et gagner plus ? On ne vit qu'une fois......

500euror

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10 mars 2008

Prisonnier de Mao

bao

Terrifiant, impressionnant.....difficile de trouver les mots juste aprés la lecture de ce livre...Jean Pasqualini , ou Bao Ruo Wang son patronyme chinois , est né en Chine d'un pére corse et d'une mére chinoise. Il fut enfermé dans les camps de travail sous l'ére de Mao Tse Tong de 1957 à 1964. Son crime ? avoir "collaboré" avec les américains à la fin des années 40 et de ce fait il était considéré comme un dangereux contre-révolutionnaire, un ennemi du peuple à rééduquer...C'est donc l'histoire de ces sept années d'enfer qui est relaté dans ce livre ( paru en 1974 ). Un récit raconté sans haine, sans aigreur et sans esprit de vengeance. Bao Ruo Wang réussit à nous faire saisir comment petit à petit, un lavage de cerveau peut réussir à modifier les pensées, les idées et les convictions d'un homme. Rien n'est occulté, de "l'épreuve" jusqu'aux confessions écrites de "crimes" qu'il faut bien souvent s'inventer...des travaux éreintants jusqu'à la faim qu'il faut combattre par tous les moyens ( la Chine subit alors une terrible famine qui fera des millions de victimes ) et sans oublier le devoir de dénoncer tous ses amis contre-révolutionnaires passés...J'ai moi même une amie chinoise dont le grand-pére réparait à l'époque des postes de radio. Par simple jalousie on le dénonça en l'accusant de contacts radiophoniques avec l'ile dissidente de Taiwan, il passa dix années dans ces camps.....Il fallut attendre 1964 et le retour de relations diplomatiques entre la Chine et la France pour permettre à Jean Pasqualini d'être expulsé de Chine vers la France, où il n'avait jamais mis les pieds !

Un témoignage terrible qui 45 ans aprés n'a rien perdu de sa force ...Je crois que ce livre fit l'objet d'une adaptation cinématographique en 1978 mais je ne l'ai jamais vu.

2 mars 2008

El Goleador !

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Du temps de mes 15 ans...mes idoles se nommaient Mick Jagger, Robert Plant et d'autres du même accabit. Mais il y avait aussi un certain Carlos Bianchi, avant centre argentin du stade de Reims et roi des buteurs du championnat de France de football de ces années la.

En ces temps où le foot était bien loin des dérives actuelles, dans les cours d'immeubles j'étais Carlos Bianchi , tout comme les gamins d'aujourd'hui s'identifient à Henry, Benzema ou Ronaldhino. Et se rendre dans les travées glorieuses du stade Delaune de temps en temps pour assister au récital du goleador était l'ultime récompense. Me revient en mémoire cette année ( 1974 ou 1975 ? ) où Carlos fut atteint d'une trés grave blessure lors d'un maudit match amical contre le FC Barcelone alors que le stade de Reims caracolait en tête du championnat au nez et à la barbe des célèbres verts !!

Carlos Bianchi était un avant centre comme on n'en fait plus guére, un vrai renard des surfaces à qui il ne faisait pas bon laisser un métre carré de liberté dans la surface de réparation, il empilait les buts de façon impressionante et se tirait la bourre avec son compatriote Delio Onnis ( lui aussi révélé en France par le stade de Reims ) pour s'octroyer les titres de meilleur buteur qu'il remporta cinq fois. Aprés 4 ou 5 ans à Reims il joua ensuite au Paris Saint Germain puis à Strasbourg, il revint finir sa carrière à Reims dans les années 80 alors que le club de mon coeur évoluait en division 2. Il y fit également ses premières armes d'entraineur, il est depuis devenu un entraineur de réputation mondiale. Mais le maillot rouge et blanc lui allait si bien....

24 février 2008

Musée Guimet

      Je ne suis d'une globalement pas un grand amateur de musée , ayant toujours estimé que voir les choses en dehors d'un contexte d'origine relevait plus du leurre que de la découverte. En outre, l'espèce de cérémonial solennel qui entoure généralement ces excursions m'exaspère le plus souvent, m'ennuie, m'énerve, me fait bailler..... Bref, pour m'amener en ces lieux il faut savoir faire preuve de persuasion...C'est pourtant ce qu'a réussi à faire une amie chinoise en ce pourtant ensoleillé dimanche de Février. Direction donc le trés fameux musée Guimet, dédié aux arts asiatiques. Pour un féru de sinologie, j'avoue que l'effort fut moindre !!

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Nul besoin pour moi de faire preuve de bonne volonté exagérée, la balade fut trés agréable et m'immisça dans mes souvenirs de voyages en Asie passés. Evidemment, c'est au travers des oeuvres chinoises que je ressentis le plus d'émotion; les peintures, statues , objets divers et les extraodinaires porcelaines d'une splendeur à couper le souffle. Mon amie était enchantée de me faire découvrir toutes sortes d'objets de sa province d'origine ( le Gansu ) datant parfois de 2000 avant JC !!! Le musée Guimet mérite bien sa réputation flatteuse, il est vraiment LE LIEU réservé aux arts venus de l'Asie lointaine. Un réel dépayssement à quelques stations de métro !

Et quant à moi, je ne suis pas devenu soudainement un "musée addict", mais en se 'forçant' un peu parfois, de bons moments se nichent peut être là où on ne les attends pas !

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20 février 2008

Une p'tite mousse !

fischer

Cette bière a au moins trois avantages:

Elle est accessible à un prix abordable

On la trouve à peu prés partout

Et elle est vraiment excellente !

Hé oui...ça aussi ça fait partie des p'tits plaisirs !

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20 février 2008

The Undertones "Positive Touch"

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Les Undertones étaient un groupe irlandais originaire de "Derry" et apparu à la fin des années 70 en prolongement de la vague punk-rock déferlante. Aprés deux disques de 'pop adolescente' et un single détonnant et au titre évocateur "Teenage Kicks", le quintet  irlandais mené par les fréres O'Neill et le chanteur Feargal Sharkey va passer à la vitesse supérieure avec son troisiéme disque "Positive Touch" qui sort en 1981. Produit par Roger Bechirian, ce disque va tutoyer les plus hauts sommets de la pop british, celle qui donne envie de se lever d'un bon pied et qui ne vous quitte plus de la journée. Les compositions sont toutes pour la plupart exceptionnelles et trés souvent originales, les arrangements sont des modéles du genre et la magnifique voix au trémolo si particulier de Sharkey est ici à son apogée. La traditionnelle ballade inérante à ce genre est ici une magnifique love song nommée "Julie Ocean". Un disque aux allures de classique comme seul les Kinks et quelques autres pouvaient en sortir. Et si je rajoute que les Undertones étaient l'un des groupes favoris du fameux disc-jockey anglais John Peel, et que celui ci a souvent eu trés bon gout, j'espère que celà incitera à redécouvrir un disque parfait en beaucoup de points, probablement l'un des meilleurs sortis cette année la. Ils sortiront un quatrième album l'année suivante également excellent et à la couleur plus soul ( "The Sin Of Pride" ) avant de se séparer en 1983 par manque de reconnaissance du public....Les Undertones se sont reformés voici quelques années, mais hélas sans la participation de Feargal Sharkey.

20 février 2008

l'île

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J'avais eu la chance de découvrir Pavel Lounguine en 1990 ( bientôt 20 ans déjà.... ) avec le génial "Taxi Blues". Revenant en plus à cette période d'un trés marquant séjour dans ce qui était encore l'URSS ( de Moscou jusqu'à la trés lointaine Sibérie ), cette découverte d'un cinéma russe contemporain, moderne et totalement original m'avait enchanté. Dix huit ans aprés, Lounguine est toujours là et propose "L'île", trés trés loin des circuits commerciaux et dépourvu d'intérêts qui tiennent trop souvent l'affiche.

L'île, qui aborde le sujet religieux , est pourtant tout sauf un film de curé. Le spirituel y est plus important que la religion et le film aborde des sujets comme la culpabilité sans relâche, le désir du pardon qui font glisser jusqu'à une quasi-folie. Comment oublier ces tourments...? Le cadre ( un monastére perdu sur une île glaciale du fin fond de la Russie ) est austère et convient parfaitement au trouble et au desespoir de ce récit. Le climat global du film m'a souvent fait penser à celui du "Plague Of Lighthouse Keeper" de Van Der Graaf Generator; l'acteur demandant même au cours d'une scéne "Pleureras tu quand je mourrai ?", rappelant Peter Hammill chantant "Would you cry if I died ?".

Les images, froides et sombres, sont magnifiques et les acteurs éloquents dans la possession de leurs rôles. Un film pas facile, qui peut être pourra en rebuter certains, mais une oeuvre d'une rare intégrité et d'une touchante humanité. Reste à espérer que les aléas d'une distribution aléatoire puisse permettre à tous d'avoir la possibilité d'avoir accés à cette oeuvre....Un bien beau film !

8 octobre 2007

Retour de désert

       Marcher pas à pas sous une chaleur torride

       Sentir ses pas s'affaiser dans les dunes sableuses et profondes

       Scruter un horizon sans fin et mystérieux

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        Repousser le sable que le vent s'obstine à vous gicler au visage

         Se dandiner au rythme d'un dromadaire lancinant et placide

         Dormir sous un ciel lumineux d'où surgit une sublime voie lactée

         Jouir d'un silence semblant venir d'un monde désormais oublié...

         Tout ça c'est le désert...et c'est tout simplement beau....

         Et c'est déjà cela de gagné, non ?

            tunisie_069

         

29 septembre 2007

Control (2)

Exercice pas simple: parler d'un film encensé par la critique et consacré au chanteur décédé d'un groupe que j'écoute depuis 1980...

- Merci à Anton Corbjin d'avoir privilégié le noir et blanc, mais c'était une évidence, non ?

-Control n'est définitivement pas un film sur Joy Division mais sur Ian Curtis, chanteur de JD.

-Sam Riley est tout à fait bluffant dans le rôle de Ian.

-Deborah Curtis n'y est guére dépeinte qu'en "ménagère couche-culotte", le film est pourtant parait il inspiré de son livre "Touching from a distance".J'aimerai lire son avis du film...

-Les rock-stars sont réellement des gens comme vous et moi, ce film vous en convaincra et merci à Corbjin d'avoir éviter tout sensationnel.

-Ian Curtis était tout sauf le neurasthénique souvent énoncé, juste un type rongé par les doutes, la maladie, les déboires sentimentaux et la peur d'assumer la gloire naissante. C'est du moins ce que je retiens de ce film.

-Le film n'apprendra pas grand chose à qui connait l'histoire de Ian Curtis, mais sa sobriété, sa qualité d'image et sa peinture de l'Angleterre de l'époque en font un film rock d'une rare authenticité.

-Les scénes musicales sont bien choisies, ni trop nombreuses, ni trop rares.

-Les 20 dernières minutes sont particulièrement poignantes.

-Souhaitons que la sortie de ce film incite les jeunes générations à s'intéresser à Unknown Pleasures...

-Et puis merde....Allez voir Control, c'est un bon film !!

control2

27 septembre 2007

Frédéric Dard

  Un court hommage à Frédéric Dard dont la gouaille iconoclaste aura bercé mon adolescence, mais aussi une partie de ma vie adulte. Qu'il était doux d'attendre l'un des quatre San Antonio annuel ! ces romans à la fois policiers, franchouillards, plein d'esprit, remplis de personnages à la faconde "délirante", parsemé de jolies filles, de moches filles, de cadavres, de saucissons secs, de beaujolais nouveau, de slips et de chaussettes troués, de mégots de cigarette et de mille autre choses encore, y compris d'humanité. On le lisait en cachette ou à la vue de tous, mais nous étions tous fous de San Antonio ! C'est aussi celà le patrimoine d'un pays. Merci San A , un jour je reviendrai à tes couvertures et tes pages désormais jaunies !

dard

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